4 Juin 2024
Chaque année, vous êtes un certain nombre à nous interpeller sur la question de la restauration et l'APEL s'est toujours engagé à répondre à vos demandes ou relayer vos interpellations. Une des remarques récurrentes des familles est le coût imposé et souvent jugé élevé.
Suite à un article paru dans le magazine "Famille & Education" de mars-avril, sur le financement des établissements privés, il nous paraissait instructif de relayer cette dernière information, car un avis éclairé évite souvent les polémiques.
Voici donc un petit vrai/faux sur 4 informations :
L'Etat ne finance pas les établissements privés
L'Etat participe bien au financement des établissements privés - uniquement ceux conventionnés par contrat comme ceux de l'Enseignement Catholique. Cet engagement prend notamment à charge la rémunération des enseignants et leur formation.
Le personnel est payé directement par l'Etablissement
L'ensemble du personnel (hors enseignants) est bien salarié de l'établissement, recruté directement par la direction. Ainsi la participation des familles, (votre scolarité), contribue à payer les salaires, mais également la gestion des bâtiments (entretien, rénovation, gestion des fluides), les différentes dimensions du projet d'établissement (activités religieuses, culturelles, sportives).
la commune et le Département participe au financement de la restauration
Si les collectivités territoriales (communes, Département, Région) participent bien au financement des établissement privé, via le "forfait d'externat" - voir article ci-joint - malheureusement, elles ne participent pas aux frais de la restauration. Celle-ci n'est prise en compte par les collectivités que pour les établissement public, (mairies : écoles maternelles-élémentaires/ Département : collèges/Région : lycées) ; ce qui explique la différence de tarification entre public/privé.
C'est le directeur qui décide des tarifs de la scolarité
Face à tous ces paramètres budgétaires, le directeur d'établissement est aujourd'hui avant tout un gestionnaire. Il assure la gestion financière de l'établissement au quotidien, devant anticiper les fluctuations économiques (inflation, coût énergie,...), limiter les dépenses, assurer les recettes, tout en garantissant la qualité du projet d'établissement et le respect du budget des familles. Pour autant, il ne décide pas de tout. C'est un conseil de l'OGEC (Organisme de Gestion de l'Enseignement Catholique), composé de membres élus, qui discute et valide les choix de gestion et tarifs de scolarité. l'APEL y est présente et fait entendre la parole des familles (pour une voix).
FOCUS sur le financement de la restauration :
Comme dit précédemment, le coût de la restauration est assuré totalement par la participation des familles, tout comme celui de la garderie ou des études en primaire. Mais que couvre réellement le prix du repas que nous payons ?
Bon nombre de familles pense que l'intégralité de la somme versée vaut la valeur des denrées qu'on retrouve dans l'assiette, mais il n'en est rien. En réalité la somme couvre un certain nombre de coûts inhérents à la fabrication du repas et l'accueil de nos enfants.
(répartition à titre indicatif).
Sur la base d'une enquête nationale, l'APEL nous donne les éléments de compréhension suivants du coût d'un repas.La part de matières premières correspond seulement à environ 15% (même principe qu'en restauration), les charges de personnels - part plus importante - se répartissent entre celles du prestataire (API dans le cas de NDR) et celles de l'établissement (surveillance cantine et aide aux maternelles).
Pour plus d'informations, nous vous conseillons la lecture rapide de l'article mis en lien ci-dessous.
Nous rappelons également que nous restons à l'écoute de vos remarques que nous faisons remonter à chaque fois, auprès de la direction ou lors des commissions restauration, organisées par l'établissement.
Néanmoins, une question directe vaut mieux qu'une incompréhension ou une polémique et nous vous conseillons d'interpeller directement la direction ou la restauration, lors de soucis (organisation, qualité/quantité,...).